Promo 2025, une cérémonie sous le signe des philosophes et mathématicien.ne.s

Le vendredi 27 juin 2025 avait lieu dans la cour de récréation du Lycée français international Jean Giono de Turin la cérémonie de remise des diplômes. Elèves, parents, frères et sœurs de nos futurs bacheliers, anciens élèves, professeurs du secondaire, enseignants du primaire, personnels, direction du Lycée, membres de l’APE et du conseil de gestion, s’étaient réunis pour fêter ensemble 100% de réussite se déclinant cette année en 42% de mentions Très Bien (dont 2 avec les Félicitations du Jury), 42% de mentions Bien et 11% de mentions Assez Bien… Monsieur Chieli, Consul Honoraire de France à Turin, puis Monsieur Mineur, Proviseur du Lycée, adressaient tour à tour aux élèves leurs plus sincères félicitations pour ces excellents résultats et voeux de réussite pour la suite de leurs études. Ensuite, les élèves de la classe, appelés un par un, montaient sur la petite estrade disposée au milieu de la cour. En cadeau, pour les saluer, une casquette offerte par l’APE, le yearbook fraichement imprimé, une jolie rose, le diplôme factice du Baccalauréat et le portrait d’une ribambelle de philosophes et  mathématicien.nes rigoureusement choisi.e.s par les Professeurs Principaux des deux classes. Le tout accompagné de citations lumineuses et anecdotes rimées que nous vous reproposons avec plaisir ci-dessous. Pour accéder aux deux vidéos proposées dans cet article, le mot de passe est : promo2025.

Une fois n’est pas coutume,
nous voilà réunis,
Autour d’un groupe d’élèves,
constituant 2 classes…
C’est vrai qu’ils sont nombreux,
une vraie colonie,
Il fallait faire deux groupes,
pour pouvoir faire face…
Beaucoup d’encre a coulé,
sur la répartition,
On aurait pu mieux faire,
mais les spécialités…
Du cycle terminal,
au final eurent raison,
Terminale 01 ou 02,
EDT a tranché…
Pour les profs principaux,
là aussi quelle histoire,
Pour la première fois,
il nous en fallait deux…
Après mûres réflexions,
et idées provisoires,
Nous acceptâmes l’idée,
en fûmes très heureux…
Nous avions déjà fait,
un bout de route ensemble,
De Turin à Paris,
nous avions emmenés…
Des élèves au salon,
celui où se rassemblent,
Les écoles de demain,
celles qui font rêver…
Alors pour ce défi,
celui de la remise,
Où nous allons à deux,
devoir les appeler…
Il nous semblait logique,
évident et de mise,
De garder nos casquettes,
sur nos têtes bien vissées…
Sur la sienne « philosophes »,
écrit en lettres grandes,
Des hommes et des femmes,
en quête de sagesse…
Sur la mienne « mathéma… »,
décliné en deux genres,
Des femmes et des hommes,
en quête de justesse…
Après ce marathon,
et toutes ces casquettes,
Ces roses distribuées,
en guise d’au-revoir…
Nous espérons vraiment,
qu’ils gardent dans leur tête,
De jolis souvenirs,
et de précieux savoirs…
Le savoir théorique,
comme le savoir-faire,
Par ce bout de papier,
qu’on vient de leur remettre…
Sont pleinement validés,
presque universitaires,
L’examen en atteste,
l’étendue, le périmètre…
Mais il en reste un,
un savoir important,
Celui que Giono prend,
des années à transmettre…
Et qu’ils auront à cœur,
de préserver longtemps,
D’emporter avec eux,
un joli savoir-être…

« Les philosophes n’ont fait qu’interpréter le monde de différentes manières, ce qui importe c’est de le transformer. » / « Nous sommes libres de changer le monde et d’y introduire de la nouveauté. » / « L’ordre des choses n’est parfois qu’une question de perspective. » / « Préserve ton droit de réfléchir, car même penser de manière erronée est mieux que de ne pas penser du tout. » / « Ne dis pas peu de choses en beaucoup de mots, mais dis beaucoup de choses en peu de mots. » / « Douter de tout ou tout croire sont deux solutions également commodes, qui l’une et l’autre nous dispensent de réfléchir. » / « Les nuages ne sont pas des sphères, les montagnes ne sont pas des cônes, la nature est fractale. » / « Ce n’est pas la reconnaissance publique qui compte, mais la reconnaissance entre pairs. » / « Aimer un étranger comme soi-même implique en contrepartie : s’aimer soi-même comme un étranger. » / « La beauté des mathématiques ne se dévoile qu’à ses plus patients admirateurs. » / « On ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve » / « Plus le message est probable moins il fournit d’information : les clichés et lieux communs éclairent moins que les grands poèmes. » / « Ne nous considérons jamais comme des infirmières accomplies, nous devons apprendre toute notre vie. » / « J’ai voulu écrire un ouvrage qui rende les vérités difficiles aussi claires que possible, même à ceux qui ne sont pas experts. » / « On ne naît pas femme, on le devient. » / « Observer, c’est bien, mesurer, c’est mieux. Chaque fois que vous le pouvez, comptez ! » / « La difficulté attire l’homme de caractère, car c’est en l’étreignant qu’il se réalise. » / « Danser dans les chaînes, se rendre la tâche difficile, puis répandre par-dessus l’illusion de la légèreté. » / « Un auteur ne nuit jamais tant à ses lecteurs que quand il dissimule une difficulté. » / « Rien de grand ne s’est accompli dans le monde sans passion » / « L’homme est par nature un animal politique. » / « Même le chaos obéit à des lois, encore faut-il apprendre à les lire. » / « Une machine mérite d’être appelée intelligente si elle est capable de tromper un humain en lui faisant croire qu’elle est humaine. » / « La théorie c’est quand on sait tout et que rien ne fonctionne, la pratique c’est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi. » / « La dernière démarche de la raison est de reconnaître qu’il y a une infinité de choses qui la dépassent » / « L’homme est le berger de l’être » / « Sapere Aude! Ose savoir ! » / « L’effort est pénible, mais il est aussi précieux, plus précieux encore que l’œuvre où il aboutit, parce que, grâce à lui, on s’est haussé au-dessus de soi-même » / « La liberté ne peut être limitée qu’au nom de la liberté. » / « Cogito ergo sum. » / « Il est doux de voir pousser dans le jardin d’autrui les plantes dont on a semé les graines. » / « Cette liberté humaine que tous se vantent de posséder consiste en cela [qu’ils] ignorent les causes qui les déterminent. » / « Penser, c’est dire non ! » / « Il y a à tout moment une infinité de perceptions en nous. » / « L’homme existe d’abord, se rencontre, surgit dans le monde, et il se définit après […]. L’homme n’est rien d’autre que ce qu’il se fait. » / « Parce que c’était lui, parce que c’était moi. » / « L’Homme est un loup pour l’homme. » / « Volut ut sis. »