Confiance, interactions et théorie des jeux 3

Rentrons dans le vif du sujet. Nous sommes maintenant conscients des interactions entre joueurs (coopération/trahison) au cours d’un jeu à somme non constante et envisageons la répétition de ce jeu que nous fixerons à 10 unités. Dans le cas du dilemme du prisonnier, nous imaginerons donc 10 braquages organisés par Bonnie & Clyde se soldant par 10 arrestations donnant lieu à 10 interrogatoires soumises aux mêmes conditions que celles énoncées précédemment. De manière naturelle, vont naître de cette notion de répétition du jeu, diverses stratégies possibles ayant pour finalité de minimiser le nombre d’années passées en prison pour l’auteur de la stratégie. Nous pouvons imaginer un coopérateur coopérant systématiquement. Nous pouvons imaginer un tricheur, trahissant systématiquement. Mais nous pouvons aussi échafauder des stratégies plus complexes. Celle du copieur qui consiste à coopérer puis à copier le comportement de l’adversaire : coopérer quand il a coopéré, trahir quand il a trahi. Celle du rancunier qui commence par coopérer puis ne s’arrête pas de trahir si son adversaire le trahit. Celle du méfiant qui se comporte comme le copieur mais en commençant par une trahison. Ces stratégies étant bien définies, il ne nous reste plus qu’à nous poser « la » question : quelle est la meilleure ? Quelle est celle qui permettra à celui des deux malfaiteurs qui l’adoptera de minimiser le nombre d’années passées en prison ? Pour cela faisons en sorte que les cinq stratégies se rencontrent au cours des dix matchs d’un grand tournoi

cinq stratégies déterministes | 10 maths | un tournoi |présentation des stratégies

cinq stratégies déterministes | 10 maths | un tournoi | présentation des résultats

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